ALLOCHRYSINE 25 mg, solution injectable IM, étui de 1 ampoule de PA 1 de diluant soit un total de 10 ml

Dernière révision : 01/01/1998

Taux de TVA : 10%

Laboratoire exploitant : PRIMIUS LAB

Source : Base Claude Bernard
Traitement symptomatique d'action lente des rhumatismes inflammatoires chroniques, notamment de la polyarthrite rhumatoïde.
CONTRE-INDIQUE :
- Antécédents d'accidents aux sels d'or (aplasie médullaire, érythrodermie aurique, rectocolite ulcéronécrotique).
- Néphropathie hématurique et protéinurique.
- Insuffisance hépatique ou rénale.
- Altérations hématologiques importantes, antécédents de dépression médullaire toxique.
- Stomatite.
- Lupus érythémateux disséminé.
- Insuffisance cardiaque.
- Maladie de Still.
DECONSEILLE :
- Grossesse : les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence un effet tératogène de plusieurs sels d'or. En clinique, il n'existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de l'aurothiopropanolsulfonate lorsqu'il est administré pendant la grossesse. En conséquence, son utilisation est déconseillée pendant la grossesse. Cet élément ne constitue pas l'argument systématique pour conseiller une interruption de grossesse mais conduit à une attitude de prudence et à une surveillance prénatale orientée.
- Allaitement : l'allaitement est déconseillé pendant le traitement.
- Association déconseillée : phénylbutazone (voie générale).
MISES EN GARDE :
Une surveillance clinique et biologique rigoureuse doit être effectuée :
- surveillance de l'hémogramme et de la numération plaquettaire avant le début du traitement puis tous les mois ;
- surveillance régulière du bilan hépatique (transaminases, bilirubine, phosphatases alcalines), et de la fonction rénale (créatininémie, hématurie, protéinurie).
- la recherche d'une protéinurie doit se faire avant chaque injection.
La co-administration avec un médicament susceptible d'induire une aplasie médullaire impose une surveillance renforcée de l'hémogramme.
- Effets nécessitant l'arrêt du traitement :
. Cutanés : prurit, éruptions, stomatite, érythrodermies, lichen aurique.
. Rénaux : néphropathie avec protéinurie.
. Hématologiques : éosinophilie, neutropénie, thrombopénie ou aplasie médullaire avec pancytopénie.
. Hépatiques : hépatite cholestatique.
. Autres : pneumopathies (bronchiolite oblitérante, fibrose pulmonaire), vomissements, diarrhée, rectocolite ulcéronécrotique, douleurs abdominales, chrysiase cornéenne, complications neurologiques (polyradiculonévrite, encéphalopathie, atteinte des paires crâniennes, chorée fibrillaire de Morvan associant fasciculations généralisées, insomnie, douleurs rebelles, amaigrissement, sueurs profuses, tachycardie, instabilités tensionnelles).
- Effets ne nécessitant pas l'arrêt du traitement :
. Irritation locale au point d'injection.
. Arthralgies passagères les jours suivant l'injection.
. Pigmentations bleutées des téguments dans les traitements prolongés.
. Dépôts auriques cornéens ou cristalliniens.
SURVEILLANCE du traitement :
- Hémogramme et plaquettaire avant le début du traitement puis tous les mois.
- Fonction hépatique (transaminases, bilirubine, phosphatases alcalines).
- Fonction rénale (créatininémie, hématurie, protéinurie). La recherche d'une protéinurie doit se faire avant chaque injection.
Grossesse :
Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence un effet tératogène de plusieurs sels d'or.
En clinique, il n'existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de l'aurothiopropanolsulfonate lorsqu'il est administré pendant la grossesse.
En conséquence, son utilisation est déconseillée pendant la grossesse.
Cet élément ne constitue pas l'argument systématique pour conseiller une interruption de grossesse mais conduit à une attitude de prudence et à une surveillance prénatale orientée.
Allaitement :
L'allaitement est déconseillé pendant le traitement.
ASSOCIATION DECONSEILLEE :
Phénylbutazone (voie générale) : majoration du risque d'aplasie médullaire. Utiliser de préférence un autre anti-inflammatoire non stéroïdien moins interactif.
Posologie :
- Adulte :
Débuter le traitement par des injections hebdomadaires de 25 mg.
Puis poursuivre par des injections hebdomadaires de 50 à 100 mg jusqu'à une dose totale de 1,2 à 1,5 g.
Traitement d'entretien par injection mensuelle de 50 à 100 mg aussi longtemps que le malade le tolère.
- Enfant :
Le traitement débutera par 0,25 mg/kg la première semaine, 0,5 mg/kg la deuxième semaine puis 1 mg/kg sans dépasser 50 mg par semaine.
Mode d'administration :
Voie parentérale intramusculaire.
Durée d'administration : d'abord hebdomadaire, l'administration peut se poursuivre pendant plusieurs mois ou années, à un rythme mensuel.
Durée de conservation :
3 ans.
Précautions particulières de conservation :
A conserver à l'abri de la lumière.
Sans objet.

Sans objet.

ANTIRHUMATISMAUX SPECIFIQUES.
(M : appareil locomoteur).
Antirhumatismal d'action lente dont l'effet thérapeutique s'observe au bout de 2 à 3 mois de traitement.
Il est possible d'obtenir un ralentissement de la vitesse de sédimentation ainsi que la négativation de la sérologie rhumatoïde.

RESORPTION :
Après injection intramusculaire, la concentration sanguine est proportionnelle à la dose administrée.
DISTRIBUTION :
L'or se fixe sur l'albumine plasmatique, mais aussi sur les autres globulines, le complément, les cellules sanguines.
Au niveau des tissus, l'or s'accumule de préférence dans le tissu lymphoïde, le foie, le rein, la rate, la moelle osseuse.
Il se distribue également au niveau du liquide synovial des articulations inflammatoires, de la peau, de l'oeil.
EXCRETION :
Elle se fait essentiellement par le rein et, à un niveau moindre, par les fèces.
Sans objet.

Sans objet.

Sans objet.

Liste I.
Absence d'information dans l'AMM.
Ampoule de 2 ml (verre).